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La France connaît une évolution de son paysage politique alors que Macron est confronté à deux factions puissantes.

Avant les prochaines élections en France, deux groupes principaux émergent à droite et à gauche de l'administration du président Emmanuel Macron. Plusieurs partis de gauche ont créé une alliance, dévoilant leur programme électoral commun vendredi. Simultanément, Jordan Bardella, chef du parti...

Logo du nouveau front populaire
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La France connaît une évolution de son paysage politique alors que Macron est confronté à deux factions puissantes.

Le Front Nouveau Populaire, une alliance de gauche composée de La France Insoumise (LFI), du Parti socialiste (PS), du Parti communiste (PCF) et des Verts (EELV), prévoit de présenter un candidat unique dans chaque circonscription. Le nom de l'organisation rappelle le Front Populaire de gauche mené par Léon Blum en France de 1936. Ce nouveau bloc est perçu comme une renaissance de l'Alliance Nupes de 2022, qui a souffert de différences entre les partis participants. Le Front Nouveau Populaire vise à renverser la réforme de la retraite controversée de la France, qui a élève le âge de la retraite de 62 à 64 ans.

Lors de la présentation du manifeste de l'alliance à Paris, la leader des Verts, Marine Tondelier, a déclaré : "Soit les extrémistes de droite gagneront, soit nous." Le leader socialiste Olivier Faure a répété cette idée, en soulignant : "Pour la première fois depuis le Régime de Vichy, il y a une réelle possibilité que les extrémistes de droite montent au pouvoir."

Au niveau international, le Front Nouveau Populaire a l'intention de réanimer le Pacte de stabilité européen et de négocier des accords de libre-échange tout en appuyant sur une taxe de patrimoine européenne. Ils promettent également de maintenir la fourniture d'armes à l'Ukraine et de travailler vers la neutralité climatique d'ici 2050 en arrêtant l'extension des autoroutes et en promouvant l'énergie renouvelable.

Les membres de l'alliance n'ont pas encore choisi un potentiel premier ministre si ils arrivent au pouvoir. Cependant, les Socialistes ont déjà confirmé qu'ils s'opposent à l'appointement de Jean-Luc Mélenchon, qui a exprimé son intérêt pour la position.

Dans un sondage publié jeudi, l'alliance de gauche était estimée à environ 28% des voix, comparé aux 31% des RN et aux 18% de la coalition du gouvernement. Les populistes de droite semblent sur le point de la victoire, avec Bardella affirmant : "Si je suis nommé Premier ministre, je suivrai les plans pour les Jeux olympiques."

Le vendredi, le leader RN a annoncé qu'une entente sur des candidats partagés avait été atteinte avec les Républicains. Les Républicains et le RN sont d'accord sur divers sujets, comme la protection du pouvoir d'achat, la restauration de la sécurité et la réduction de l'immigration massivement.

Bardella a déclaré à BFM qu'il visait "la plus grande majorité possible" aux élections. Le Pen, la cheffe parlementaire RN, a promis dans l'éventualité de la victoire de son parti de mettre en place "un gouvernement d'unité nationale" et de traiter immédiatement les préoccupations d'immigration.

Pendant ce temps, les Républicains attendaient encore un verdict de la cour sur leur chef expulsé, qui avait été jugé inadapté au parti en raison de sa collaboration avec les extrémistes de droite. Ciotti avait déposé une plainte en disant que la direction du parti avait négligé les statuts dans leur décision d'expulsion.

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