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La délégation allemande voit des décisions ambitieuses sur le climat à portée de main à Dubaï

A mi-parcours de la Conférence mondiale sur le climat à Dubaï (COP28), la délégation allemande a fait preuve d'un optimisme prudent quant aux perspectives de décisions ambitieuses d'ici la fin de la conférence. "Un bon résultat est possible, mais ce ne sera pas facile", a déclaré mercredi la...

Au bâtiment de la conférence à Dubaï.aussiedlerbote.de
Au bâtiment de la conférence à Dubaï.aussiedlerbote.de

La délégation allemande voit des décisions ambitieuses sur le climat à portée de main à Dubaï

Le fait que le nouveau fonds pour les dommages climatiques ait été rendu opérationnel et alimenté en argent dès le début de la conférence a apporté une "dynamique positive dès le début de la COP" dans les négociations en général, a déclaré Morgan.

L'Allemagne et le pays hôte, les Émirats arabes unis, avaient promis chacun 100 millions de dollars (92 millions d'euros) comme capital de départ pour le fonds au début de la conférence le 30 novembre. Depuis, les promesses de dons ont dépassé les 650 millions de dollars.

Les négociations sur les fonds d'aide pour les mesures de protection et d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement vont également "dans la bonne direction", a déclaré Morgan. La communauté mondiale doit toutefois négocier à Dubaï un "paquet global ambitieux" qui comprend également des mesures globales de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Les décisions de la conférence mondiale sur le climat doivent être prises par consensus. L'un des principaux points de désaccord est un engagement de principe en faveur de l'abandon global de toutes les sources d'énergie fossiles. Il existe de "grandes différences entre les États", a déclaré Morgan.

Entre-temps, le cabinet fédéral a adopté à Berlin une stratégie de politique climatique extérieure. Le document regroupe les objectifs et les mesures de politique climatique des ministères, définit les priorités et crée une feuille de route pour "une action gouvernementale cohérente en matière de politique climatique extérieure", a expliqué le ministère des Affaires étrangères. C'est "également un signe adressé au monde que l'Allemagne est à l'avant-garde de la protection internationale du climat et qu'elle est un partenaire fiable et solidaire".

L'organisation de protection de l'environnement Greenpeace a salué cette mesure. Elle a toutefois mis en garde : "La nouvelle politique climatique extérieure perd toutefois tout effet si la crise budgétaire actuelle des feux de signalisation devait se traduire par des économies de bout de chandelle dans la protection internationale et nationale du climat".

La crise budgétaire chez nous ne limite pas la marge de manœuvre de l'Allemagne à Dubaï, a assuré le secrétaire d'État au développement Jochen Flasbarth, qui fait partie de la délégation allemande. Flasbarth a déclaré qu'il y avait "toutes les raisons d'être confiant" après la première semaine de négociations à Dubaï.

Le son de cloche était différent dans la bouche de Stiell, le chef du secrétariat de l'ONU pour le climat. "Nous avons un texte initial sur la table, mais c'est un sac à malices de (...) listes de souhaits et beaucoup de postures", a-t-il déclaré mercredi, appelant les Etats à conclure un accord ambitieux.

Le dernier texte de négociation présenté à Dubaï comprend une phrase appelant à un abandon "ordonné et équitable" des combustibles fossiles. Mais il existe également une variante dans le projet qui consiste à ne pas mentionner du tout l'abandon du pétrole, du charbon et du gaz, considéré comme une nécessité urgente par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Selon des sources proches des négociations, un nouveau projet pourrait voir le jour mercredi.

L'accord conclu en 2015 lors de la conférence mondiale sur le climat à Paris prévoit de limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de deux degrés par rapport au niveau préindustriel, de préférence à 1,5 degré. Depuis l'ère industrielle, la Terre s'est déjà réchauffée de près de 1,2 degré. Selon Copernicus, le service de l'UE chargé du changement climatique, 2023 entrera dans l'histoire comme l'année la plus chaude depuis le début des relevés.

Selon un rapport de recherche actuel, le monde risque de franchir dans les années à venir huit points de basculement importants pour le climat mondial. Les climatologues parlent de ces points de basculement lorsque certains phénomènes climatiques dépassent des seuils à partir desquels ils ne peuvent plus être inversés. Parmi les systèmes de basculement déjà menacés actuellement, les auteurs du travail dirigé par l'université britannique d'Exeter comptent notamment la calotte glaciaire du Groenland et la circulation tourbillonnaire subpolaire au nord de l'océan Atlantique.

oer/ju

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Source: www.stern.de

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