Faeser suggère l'emprisonnement de certains demandeurs d'asile
L'objectif, tel que mentionné dans le rapport, est de contrer l'entrée illégale et peut être mis en œuvre en raison des risques de fuite potentiels. Cet objectif peut être atteint en établissant des centres de détention rapidement accessibles près des frontières et le long des parcours migratoires, suggère le rapport. La durée de détention est prévue pour durer jusqu'à ce que le réfugié concerné soit renvoyé dans le pays de l'UE où il est entré initially, conformément aux fameuses réglementations de Dublin.
Pour déterminer le pays responsable, la Police Frontière devrait utiliser principalement la base de données Eurodac, qui conserve les empreintes digitales des réfugiés. La Police Frontière partage ces données avec l'Office Fédéral pour l'Immigration et les Réfugiés (Bamf), qui initie ensuite le processus de Dublin, poursuit le rapport. Toutes les mesures proposées sont conformes au droit de l'UE.
Des délégués du gouvernement fédéral, des États et de l'Union se sont réunis mardi après-midi pour la deuxième session de leurs discussions sur la migration. L'Union avait stipulé les refus à la frontière comme condition préalable à leur participation. Faeser avait ordonné des contrôles frontaliers à toutes les frontières allemandes lundi et annoncé des refus accrus.
Les autres pays de l'UE devront peut-être coopérer efficacement pour mettre en œuvre les réglementations de Dublin. Le rapport suggère de considérer des alternatives si le pays responsable ne peut pas être identifié via la base de données Eurodac.