Douze morts dans trois opérations israéliennes en Cisjordanie - agression à l'arme à feu contre une policière
Le ministère palestinien de la Santé a rapporté initialement un total de huit morts. L'organisation humanitaire du Croissant-Rouge a attribué les morts et les blessures à Jenin à "des tirs de deux véhicules dans le quartier est de Jenin". Il avait été rapporté précédemment qu'il y avait "quatre martyrs", trois autres étant blessés, dont un grave. Le ministère de la Santé a rapporté "quatre martyrs et sept blessés" dans la région de Tubas, affectant le village d'Akaba.
Les habitants d'Akaba ont déclaré que les forces de sécurité israéliennes avaient atteint le village à l'aube et avaient encerclé la maison d'un résident nommé Amid Ghanam. Des heurts ont ensuite eu lieu entre les soldats et les jeunes hommes. Ghanam et deux autres personnes ont été tuées, ainsi qu'un autre jeune près d'un hôpital, selon le gouverneur de Tubas, Ahmed Assad.
La situation dans la Cisjordanie, occupée par Israël, s'est également aggravée depuis le début de la guerre entre Israël et l'organisation palestinienne islamique Hamas à Gaza. Selon un décompte de l'agence de presse AFP basé sur des chiffres palestiniens, au moins 617 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens dans la Cisjordanie depuis le 7 octobre. Au moins 17 Israéliens ont été tués par des miliciens palestiniens, selon des chiffres israéliens.
Mardi, la police israélienne a abattu un homme qui a poignardé un officier de police frontalière près de Jérusalem avec un tournevis. L'homme a attaqué l'officier à un poste de contrôle entre Bethléem et Jérusalem. La police a décrit l'agresseur comme un "terroriste" et a déclaré qu'il avait été "neutralisé immédiatement par des tirs d'armes à feu".
Dimanche dernier, un agresseur de la Cisjordanie a tué deux personnes dans une attaque au couteau à Holon et en a blessé deux autres. Les victimes étaient une femme de 66 ans et un homme d'environ 80 ans. La police a décrit l'attaque comme une "attaque terroriste suspecte" dans la banlieue de Tel-Aviv.
L'Union européenne a exprimé sa préoccupation quant à la violence croissante dans la Cisjordanie, appelant à une désescalade immédiate et au respect du droit international. L'Union européenne a récemment suspendu son financement aux forces de sécurité palestiniennes en raison d'allégations de violations des droits de l'homme.