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Des manifestants anti-Rohingya prennent d'assaut un centre d'accueil de réfugiés en Indonésie pour réclamer leur expulsion

Une foule d'étudiants indonésiens a pris d'assaut un centre de convention abritant des centaines de réfugiés rohingyas du Myanmar dans la ville de Banda Aceh mercredi, exigeant qu'ils soient expulsés, comme l'ont montré des images de l'agence Reuters.

Cette semaine, des étudiants de l'université d'Aceh, en Indonésie, ont pris d'assaut un abri....aussiedlerbote.de
Cette semaine, des étudiants de l'université d'Aceh, en Indonésie, ont pris d'assaut un abri temporaire abritant des réfugiés rohingyas..aussiedlerbote.de

Des manifestants anti-Rohingya prennent d'assaut un centre d'accueil de réfugiés en Indonésie pour réclamer leur expulsion

Une foule d'étudiants indonésiens a pris d'assaut un centre de convention abritant des centaines de réfugiés rohingyas du Myanmar dans la ville de Banda Aceh mercredi, exigeant qu'ils soient expulsés, selon des images de Reuters.

Un porte-parole de la police de la ville de Banda Aceh n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Les images montrent les étudiants, dont beaucoup portent des vestes vertes, courir dans le grand sous-sol du bâtiment, où des foules d'hommes, de femmes et d'enfants rohingyas sont assis sur le sol et pleurent de peur. Les Rohingyas ont ensuite été conduits par les autorités, certains portant leurs affaires dans des sacs en plastique, jusqu'à des camions qui les ont transportés vers d'autres abris, sous le regard des manifestants.

Les réfugiés rohingyas font l'objet d'une hostilité et d'un rejet croissants en Indonésie, la population locale étant de plus en plus frustrée par le nombre de bateaux transportant cette minorité ethnique, qui est persécutée au Myanmar, pays à majorité bouddhiste.

Des réfugiés musulmans rohingyas sont transportés alors qu'ils sont déplacés de leur abri temporaire à Balai Meuseuraya Aceh, à la suite de la manifestation à Banda Aceh, Indonésie, 27 décembre 2023.

Le président indonésien Joko Widodo a imputé la récente augmentation des arrivées à la traite des êtres humains et a promis de collaborer avec les organisations internationales pour offrir des abris temporaires.

Les arrivées ont tendance à s'intensifier entre novembre et avril, lorsque les mers sont plus calmes. Les Rohingyas prennent des bateaux pour rejoindre la Thaïlande voisine, l'Indonésie et la Malaisie, pays à majorité musulmane.

Wariza Anis Munandar, une étudiante de 23 ans à Banda Aceh, s'exprimant lors d'un rassemblement de protestation dans la ville mercredi, a appelé à l'expulsion des Rohingyas, tandis qu'une autre étudiante, Della Masrida, âgée de 20 ans, a déclaré "ils sont venus ici sans y être invités, ils ont l'impression que c'est leur pays".

Un porte-parole du HCR en Indonésie n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur l'incident de mercredi.

Le HCR a déclaré au début du mois que l'agence était "alarmée" par les rapports de rejet en Indonésie.

L'Indonésie n'est pas signataire de la Convention des Nations unies sur les réfugiés de 1951, mais a l'habitude d'accueillir des réfugiés lorsqu'ils arrivent.

Depuis des années, les Rohingyas ont quitté le Myanmar, où ils sont généralement considérés comme des étrangers venus d'Asie du Sud, à qui l'on refuse la citoyenneté et qui sont victimes d'abus.

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Source: edition.cnn.com

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