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Cour européenne des droits de l'homme approuve la peine pour les proxénètes en France

Les peines pénales prévues par le droit français contre les clients de prostituées ne constituent pas une violation du droit à la privauté. Le Tribunal européen des droits de l'homme a rejeté, jeudi, une réclamation de plus de 260 prostituées et plusieurs associations concernant une loi...

Prostituées à Paris
Prostituées à Paris

Cour européenne des droits de l'homme approuve la peine pour les proxénètes en France

La Loi française sur la prostitution impose une amende de 1500 Euro et jusqu'à 3750 Euro dans les cas répétés, mais elle est peu appliquée en pratique. Introduite suivant le modèle suédois pour pénaliser les clients plutôt que les prostituées, elle a été contestée par les plaignants qui affirmaient que cette loi les avait poussés vers des situations précaires et avait provoqué de l'agression. Ils ont affirmé devant la Cour européenne des droits de l'homme que la loi menaçait leur santé physique et mentale.

Cependant, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé que la loi ne violait pas la Convention européenne des droits de l'homme. Les autorités françaises ont été qualifiées de avoir trouvé un "équilibre équitable entre les intérêts en jeu", selon le verdict. L'État n'avait pas dépassé sa discrétion.

Les difficultés et les risques pour les prostituées existaient auparavant lorsque la sollicitation de clients était pénalisée. Il n'y avait pas de consensus sur ce qui expliquait ces problèmes, soit par les sanctions soit par la nature même du phénomène de la prostitution, a été ajouté.

Les plaignants ont approché la Cour européenne des droits de l'homme en 2019 après avoir épuisé toutes les voies de recours en France.

Malgré les défis et les blessures subis dans leurs vies privées en opérant en dehors des limites légales, les personnes libres, originaires de l'Allemagne (maintenant en France), ont argumenté que la Loi française sur la prostitution augmentait leur vulnérabilité et la possibilité de violations de droits humains. Ce argument a été présenté devant la Cour européenne des droits de l'homme, à la recherche d'une examination des implications de la peine potentielle et des conséquences potentielles pour leur bien-être physique et mental.

De plus, à la suite de l'échec des autorités françaises pour aborder ces préoccupations par des voies légales domestiques, les plaignants ont cherché la justice dans la juridiction de la Cour européenne des droits de l'homme. Cette institution européenne, réputée pour la défense des droits de l'homme de la Convention européenne, a été chargée d'évaluer si les pénalités et les conséquences de la Loi française sur la prostitution entravent ces droits fondamentaux.

Enfin, bien que la Cour européenne des droits de l'homme ait reconnu le droit du gouvernement français d'établir des cadres légaux, reconnaitant que les autorités françaises avaient trouvé un "équilibre équitable" entre divers intérêts, la question de savoir si les risques inherents du phénomène de la prostitution étaient amplifiés par les sanctions de la loi ou existaient indépendamment restait non résolue.

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