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Un syndicat s'oppose à un nouveau salaire minimum dans l'industrie textile au Bangladesh

Un syndicat s'oppose à un nouveau salaire minimum dans l'industrie textile au Bangladesh.aussiedlerbote.de
Un syndicat s'oppose à un nouveau salaire minimum dans l'industrie textile au Bangladesh.aussiedlerbote.de

Un syndicat s'oppose à un nouveau salaire minimum dans l'industrie textile au Bangladesh

Le salaire minimum dans l'industrie textile au Bangladesh est actuellement de 8300 takas (l'équivalent de 70 euros). En raison de la forte augmentation du coût de la vie, les manifestants ont exigé ces dernières semaines qu'il soit presque triplé, pour atteindre 23 000 takas. La commission du salaire minimum, composée de représentants du patronat et des syndicats ainsi que d'experts en matière de salaires, a désormais décidé de l'augmenter à 12.500 takas.

"Cela déçoit nos attentes", a déclaré à l'AFP la présidente du syndicat du textile, Kalpona Akter. Selon elle, le salaire minimum doit être porté à au moins 15.000 takas par mois.

Dans les centres de l'industrie textile du pays, les travailleurs sont descendus dans la rue depuis deux semaines pour réclamer une forte augmentation de salaire. Selon la police, des dizaines d'ateliers et d'usines ont été saccagés lors des manifestations de la semaine dernière, certains ont même été incendiés. Les protestataires bloquent en outre régulièrement des routes. La police réagit avec fermeté. Elle tire des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les rassemblements. Deux personnes sont déjà mortes.

Mardi également, des manifestations violentes ont eu lieu. Dans la ville industrielle de Gazipur, la police a, selon ses propres dires, fait usage de gaz lacrymogènes contre des milliers de travailleurs qui manifestaient.

La capitale du Bangladesh, Dhaka, et sa banlieue sont un centre important de l'industrie textile. De nombreuses marques occidentales comme Gap, H&M ou Aldi y font fabriquer des vêtements et leur production a été affectée par les manifestations, selon les syndicats. Selon la police, environ 600 usines produisant des vêtements pour de grandes marques occidentales ont été fermées en raison des manifestations.

Source: www.ntv.de

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