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Pauvreté et inégalités : le Conseil de l'Europe met en garde l'Allemagne

Le Conseil de l'Europe a donné son feu vert à l'Allemagne. Il lui est reproché de ne pas s'engager suffisamment contre la pauvreté et les inégalités dans le pays. C'est surtout au niveau des enfants et des personnes handicapées qu'il faudrait agir.

Entre deux voitures en attente au feu rouge : demande d'aumône par temps de neige à Hambourg. Photo.aussiedlerbote.de
Entre deux voitures en attente au feu rouge : demande d'aumône par temps de neige à Hambourg. Photo.aussiedlerbote.de

Société - Pauvreté et inégalités : le Conseil de l'Europe met en garde l'Allemagne

Le Conseil de l'Europe estime que l'Allemagne présente des lacunes dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales. En République fédérale, "les problèmes persistants d'accès aux droits sociaux conduisent à des niveaux inquiétants de pauvreté, d'inégalité sociale et de sans-abrisme", a déclaré la Commissaire aux droits de l'homme Dunja Mijatovic après sa visite de cinq jours en Allemagne. Elle a appelé à des mesures rapides pour mieux protéger le droit à un niveau de vie décent.

Il faut notamment des mesures en faveur des familles monoparentales, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées. Le gouvernement fédéral devrait honorer son engagement de renforcer les droits de l'enfant "en les inscrivant dans la Constitution et en nommant une autorité centrale chargée de coordonner la mise en œuvre de la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant à tous les niveaux", a demandé la commissaire. En outre, envoyer la majorité des enfants handicapés dans des écoles spéciales est une erreur, car ils y sont "bien en deçà de leurs possibilités en termes de carrière académique et professionnelle".

On a confiance dans le fait que les discussions budgétaires actuelles du gouvernement fédéral n'auront pas d'impact sur les mesures de soutien social, a-t-on dit. Après tout, celles-ci "sont une artère vitale pour beaucoup et sont également nécessaires pour garantir le minimum vital ordonné par la Cour constitutionnelle fédérale".

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Source: www.stern.de

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