Pas d'engagement officiel en faveur de l'abandon des énergies fossiles
Lors de la conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, il n'est pas certain que l'on parvienne à un engagement en faveur de l'abandon de l'utilisation des énergies fossiles. Un nouveau projet de texte diffusé mardi pour le document final prévu ne fait pour l'instant qu'énumérer différentes options. L'une d'entre elles consiste à ne pas mentionner du tout le sujet.
La variante la plus poussée appelle à une "sortie ordonnée et équitable des énergies fossiles". Une troisième variante appelle à "accélérer les efforts pour éliminer les énergies fossiles, à moins qu'il n'existe des dispositifs de captage des émissions, et à réduire rapidement leur utilisation, afin d'atteindre la neutralité carbone dans le système énergétique d'ici le milieu du siècle ou aux alentours".
L'utilisation future des énergies fossiles est l'un des principaux points d'achoppement de la COP. Ce sont surtout les pays exportateurs de pétrole et de gaz qui s'opposent aux demandes d'abandon, mais aussi un certain nombre d'autres États qui utilisent encore largement les énergies fossiles. A l'inverse, de nombreux autres Etats, dont l'Allemagne et l'UE, insistent pour que la perspective d'une sortie soit inscrite dans le document final de la conférence sur le climat.
En ce qui concerne la poursuite de l'utilisation du charbon, le projet de texte contient également différentes variantes. Celles-ci vont de l'abandon des centrales à charbon sans captage des émissions d'ici la fin de la décennie et de l'absence de nouvelles centrales à charbon à la réduction de 75 pour cent de l'utilisation de telles centrales d'ici 2030 (par rapport à 2019). Une autre possibilité est également de ne pas faire de déclaration à ce sujet.
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Source: www.ntv.de