"Mieux vaut de nouvelles élections que de continuer à se débattre".
Le vice-président du groupe parlementaire de l'Union, Spahn, ne comprend plus les négociations budgétaires interminables du gouvernement de l'Ampel. Trop de sujets, dont le gouvernement devrait s'occuper, restent en suspens. Spahn ne croit pas que la coalition pourrait même redémarrer.
Le politicien CDU Jens Spahn voit, au vu des négociations en cours sur le budget fédéral 2024, de plus en plus de problèmes non traités dont la coalition des feux de signalisation devrait s'occuper. "Il y a de nombreux sujets dont le gouvernement devrait s'occuper", a déclaré le chef adjoint du groupe parlementaire dans l'émission "Frühstart" de ntv. Il a cité dans ce contexte le conflit ukrainien, la guerre contre le Hamas, la récession et le changement climatique.
Mais le gouvernement est occupé depuis des mois par des "problèmes qu'il s'est lui-même créés". Le dernier en date est la "rupture constitutionnelle annoncée", la crise budgétaire. "Cela devient de plus en plus un problème pour l'Allemagne et les Allemands", a déclaré Spahn. Au lieu de cela, il faudrait une refondation de la coalition des feux de signalisation. "Ce serait maintenant l'occasion de fixer enfin des priorités pour la sécurité, l'armée fédérale, la défense et pour la question de savoir comment nous pouvons remettre à flot l'économie, l'industrie". Seulement, il n'a pas l'impression que les feux de signalisation aient vraiment la force de repartir à zéro et de fixer correctement les priorités.
Ainsi, Spahn ne croit pas que les partis de la coalition des feux de signalisation "se rassembleront" une nouvelle fois et conclut : "Néanmoins, après deux ans de dispute, il faut dire qu'il vaut mieux une fin avec la peur qu'une peur sans fin". Le gouvernement pourrait néanmoins encore "se traîner" pendant deux ans, au cours desquels de très nombreuses décisions devront être prises, comme la guerre en Europe, la récession, l'inflation et le changement climatique. Spahn plaide donc plutôt pour une coupure. Dans ce cas, "mieux vaut de nouvelles élections s'ils ne parviennent pas à s'entendre que de continuer à se débattre".
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Source: www.ntv.de