L'organisation de défense des réfugiés Pro Asyl met en garde contre une criminalisation des sauveteurs en mer
Face aux projets de la coalition visant à durcir les expulsions, l'organisation de défense des réfugiés Pro Asyl a mis en garde contre une criminalisation des sauveteurs en mer. "Sauver des vies n'est ni un crime ni un délit", a déclaré le directeur du département européen de Pro Asyl, Karl Kopp, au Redaktionsnetzwerk Deutschland (éditions du jeudi). Les sauveteurs en mer ne doivent pas être assimilés à des passeurs.
"Ce durcissement doit être stoppé", a exigé Kopp. Il n'est pas en accord avec le droit international. Le "Süddeutsche Zeitung" avait rapporté, en se référant au projet de loi adopté en octobre par le cabinet fédéral, que les secouristes désintéressés en Méditerranée, comme ceux de Sea-Watch ou Mission Lifeline, pourraient à l'avenir être criminalisés au même titre que les passeurs professionnels.
Avec cette loi, le gouvernement réagit à la nette augmentation du nombre de demandeurs d'asile et à la pénurie de possibilités d'hébergement pour les réfugiés dans de nombreuses communes. Le projet prévoit entre autres des possibilités de détention prolongées pour les personnes à expulser et davantage de droits pour la police lors des perquisitions. L'objectif est également d'accélérer l'expulsion des passeurs.
Source: www.ntv.de