Loi fondamentale
La Loi fondamentale est la constitution de la République fédérale d'Allemagne. Elle contient les principales règles de la vie en commun en Allemagne. Aucune loi ne peut aller à l'encontre de la Loi fondamentale. Par exemple, la loi sur l'asile ou la loi pénale ne peuvent pas contenir de lois qui sont en contradiction avec la Loi fondamentale. La Loi fondamentale est la loi la plus importante en Allemagne : elle est au-dessus de toutes les autres lois.
La Loi fondamentale est composée de 146 sections. Les différentes sections sont appelées "articles". Les 19 premiers articles de la Loi fondamentale contiennent ce que l'on appelle les "droits fondamentaux". Les droits fondamentaux sont les droits les plus importants des personnes vis-à-vis de l'État. Ils les protègent contre l'arbitraire, l'injustice et la violence de la part de l'État. Une partie de ces droits fondamentaux s'applique à toutes les personnes vivant en Allemagne. Quel que soit leur statut de séjour. Ces droits sont également appelés "droits de l'homme". Une autre partie des droits fondamentaux ne s'applique qu'aux personnes qui ont la nationalité allemande. Ces droits sont également appelés "droits civils".
La Loi fondamentale a été promulguée en 1949 en Allemagne de l'Ouest et s'applique à toute l'Allemagne depuis la réunification en 1990. De nombreuses règles qu'elle contient sont la conséquence des violations des droits de l'homme commises sous la dictature nazie de 1933 à 1945. C'est pour que les injustices commises à l'époque ne puissent plus se reproduire que les droits fondamentaux jouent un rôle si central dans la Loi fondamentale.
Le respect de la loi fondamentale est contrôlé par la Cour constitutionnelle fédérale. La loi fondamentale ne peut pas être modifiée comme ça par le gouvernement.
Quels sont les droits fondamentaux ?
Article 1 : Protection de la dignité humaine
"La dignité de l'homme est inviolable".
L'article 1 est l'article le plus important de la Loi fondamentale. Tous les autres droits fondamentaux se réfèrent à cet article. L'article dit que chaque être humain a de la valeur et que la dignité de chaque personne doit être protégée. Peu importe que l'on soit jeune ou vieux, pauvre ou riche, citoyen* allemand ou réfugié*, etc.
Article 2 : Droits à la liberté
"Toute personne a droit au libre développement de sa personnalité, pour autant qu'elle ne porte pas atteinte aux droits d'autrui et qu'elle ne soit pas contraire à l'ordre constitutionnel ou à la loi morale. - Toute personne a droit à la vie et à l'intégrité physique. La liberté de la personne est inviolable. Il ne peut être porté atteinte à ces droits qu'en vertu de la loi".
Cet article dit que toutes les personnes en Allemagne sont libres. Chacun* peut vivre comme il/elle le souhaite. Les gens ont le droit de se faire tatouer, d'écouter leur musique, etc. Cependant, personne n'a le droit de vivre sa vie de manière à violer les droits d'autrui ou à enfreindre la loi. Les fumeurs* peuvent par exemple fumer chez eux. Mais on peut leur interdire de fumer dans une gare, car ils y violeraient le droit des autres à respirer un air pur. L'article 2 dit également que personne ne peut tuer ou blesser un autre être humain.
Article 3 : Égalité devant la loi
"Tous les êtres humains sont égaux devant la loi".
L'article 3 dit que tous les êtres humains ont les mêmes droits. Personne ne doit être désavantagé en raison de son sexe, de son origine, de sa langue, de ses croyances, de sa couleur de peau, de son orientation sexuelle ou de son handicap. L'État doit veiller à ce qu'il n'y ait aucun désavantage. Par exemple sur le marché du travail ou lors de la recherche d'un logement. Un propriétaire n'a pas le droit, par exemple, de refuser un couple homosexuel comme locataire en raison de son homosexualité.
Article 4 : Liberté de croyance
"La liberté de croyance, de conscience et la liberté de professer une religion ou des convictions sont inviolables".
Cet article dit qu'en Allemagne, toutes les religions sont autorisées et que chacun peut avoir sa foi. Toutes les personnes peuvent prier comme elles le souhaitent. Et personne n'a le droit de les déranger. Il est également permis de ne pas avoir de religion du tout. Tout comme les religions, les visions du monde sont protégées. Chacun est libre de croire ce qu'il veut. L'article 4 dit en outre que l'État ne peut pas obliger quelqu'un à faire la guerre.
Article 5 : Liberté d'expression et de la presse
"Toute personne a le droit d'exprimer et de diffuser librement son opinion par la parole, l'écrit et l'image et de s'informer sans entrave aux sources généralement accessibles. La liberté de la presse et la liberté d'information par la radio et le cinéma sont garanties. Il n'y a pas de censure. - Ces droits trouvent leurs limites dans les prescriptions des lois générales, dans les dispositions légales relatives à la protection de la jeunesse et dans le droit à l'honneur personnel".
L'article 5 dit que chacun est libre d'exprimer son opinion et que les médias peuvent travailler librement. Personne ne peut interdire aux gens de donner leur avis ou de critiquer le gouvernement. Les médias ont également le droit de parler de tout. Personne ne peut interdire aux médias d'aborder un sujet particulier. Il y a toutefois une exception : personne n'a le droit de violer les droits d'autrui. Il est par exemple interdit de propager la haine ou des mensonges ou d'insulter les autres. Car la haine n'est pas une opinion.
La liberté d'opinion et la liberté de la presse sont très importantes pour une démocratie. Sans la liberté de parler et de rapporter tout ce qui se passe, les problèmes restent invisibles et la corruption ainsi que l'arbitraire peuvent se répandre librement.
Article 6 : Mariage et famille
"Le mariage et la famille bénéficient d'une protection spéciale de l'ordre public".
Cet article dit que le mariage et la famille sont particulièrement protégés. Peu importe à cet égard qui est marié. En Allemagne, les LGBTQIA+ peuvent aussi se marier. C'est-à-dire deux femmes ou deux hommes. Et aussi des personnes qui s'identifient à un autre sexe ou à aucun sexe du tout. Les personnes qui sont mariées ont des droits particuliers. Elles paient par exemple moins d'impôts.
Les familles aussi ont des droits particuliers. Peu importe qu'il n'y ait qu'un seul parent ou deux. Les parents ne doivent pas non plus vivre ensemble. Les familles reçoivent de l'argent de l'État. Par exemple, les allocations familiales. L'article 6 dit aussi que l'État ne s'immisce pas dans l'éducation des enfants. Les parents doivent toutefois bien s'occuper de leur enfant. Si un enfant est maltraité et que son bien-être est menacé, l'État peut retirer l'enfant de la famille.
Article 7 : École
"L'ensemble du système scolaire est placé sous le contrôle de l'État. - Les tuteurs légaux ont le droit de décider de la participation de l'enfant à l'enseignement religieux".
L'article 7 dit que l'État supervise les écoles. L'État établit les règles pour les écoles. Les écoles privées doivent également se conformer à ces règles. En Allemagne, ce sont les gouvernements des différents Länder qui fixent les règles dans leurs écoles. C'est pourquoi les systèmes scolaires diffèrent quelque peu d'un Land à l'autre. Cet article stipule également qu'aucun enfant n'est obligé d'assister aux cours de religion. Les parents peuvent décider si leur enfant participe ou non au cours de religion. Cela vaut également pour les enseignants*. Ils ne peuvent pas non plus être contraints d'enseigner la religion à l'école.
Article 8 : Liberté de réunion
"Tous les Allemands ont le droit de se réunir pacifiquement et sans armes, sans déclaration ni autorisation. - Pour les rassemblements en plein air, ce droit peut être limité par la loi ou en vertu d'une loi".
Cet article dit que tous les citoyens allemands* peuvent se réunir en assemblée. Un rassemblement est un groupe de personnes qui ont un objectif politique commun. Cela ne s'applique pas, par exemple, à un groupe de personnes qui dansent ensemble ou qui sont assises dans le même cinéma.
Les rassemblements peuvent avoir lieu dans un bâtiment ou à l'extérieur. Les rassemblements à l'extérieur sont également appelés "manifestations" ou "protestations". Si elles ont lieu à l'extérieur, elles doivent être déclarées. Elles peuvent également être interdites. Par exemple, si la ville craint des troubles ou des violences. Mais cela est rare. En règle générale, l'État doit veiller à ce que les manifestations puissent avoir lieu. On cherche alors un autre lieu ou un autre jour. Lors des rassemblements, les armes sont interdites. Les gens peuvent toutefois s'exprimer librement. Ils peuvent aussi critiquer le gouvernement.
L'article 8 est un droit civique. Il ne s'applique donc qu'aux citoyens* allemands. Les étrangers* ont également le droit de se réunir en Allemagne. Ce droit leur est donné par la Convention européenne des droits de l'homme et la Convention des Nations unies sur les droits de l'homme.
Article 9 : Liberté d'association
"Tous les Allemands ont le droit de former des associations et des sociétés. - Les associations dont le but ou les activités sont contraires aux lois pénales ou qui vont à l'encontre de l'ordre constitutionnel ou de l'idée de compréhension entre les peuples sont interdites".
Cet article dit que tous les citoyens* allemands peuvent fonder des associations et des sociétés comme une SARL. Il peut s'agir d'une bonne cause comme la protection des abeilles ou l'aide aux sans-abri. Ou d'une entreprise à but lucratif. Les personnes ont le droit de se réunir en groupes et de lutter ensemble pour leurs objectifs. Il est toutefois interdit de créer une association qui enfreindrait la loi. Une association d'extrémistes* de droite ou de terroristes* est donc interdite. L'article 9 dit également que les travailleurs* peuvent créer des syndicats. Les syndicats luttent pour de meilleures conditions de travail. De même, les employeurs peuvent créer leurs propres associations. Ces associations sont appelées "associations d'employeurs".
L'article 9 est un droit civil. Il ne s'applique donc qu'aux citoyens allemands. Les étrangers* peuvent également fonder des associations en Allemagne. Ce droit leur est donné par la Convention européenne des droits de l'homme, la Convention des Nations unies sur les droits de l'homme et le droit des associations.
Article 10 : Secret de la correspondance
"Le secret de la correspondance ainsi que le secret des postes et des télécommunications sont inviolables. - Des restrictions ne peuvent être imposées qu'en vertu d'une loi".
Cet article traite de la confidentialité des communications. Personne ne peut lire nos lettres, nos e-mails ou nos messages, ni écouter nos conversations téléphoniques sans notre permission. Personne ne peut ouvrir nos paquets. Ni nos parents, ni nos partenaires, ni nos enseignants, ni la police. Les facteurs ne peuvent dire à personne de qui nous recevons une lettre ou un colis. Il y a toutefois une exception : si quelqu'un prépare un délit, la police peut lire ses lettres et ses messages et écouter ses conversations. La police doit toutefois obtenir l'autorisation d'un tribunal. Ce n'est que si la police a une bonne raison de soupçonner quelque chose que le tribunal lui donnera l'autorisation.
Depuis 2017, le BAMF exploite les données des téléphones portables des demandeurs d'asile*. La question de savoir si cela est justifié ou si cela va à l'encontre du secret de la correspondance est juridiquement controversée. Jusqu'à présent, aucun jugement n'a été rendu à ce sujet.
Article 11 : Liberté de circulation
"Tous les Allemands jouissent de la libre circulation sur l'ensemble du territoire fédéral".
L'article 11 dit que tous les citoyens allemands* peuvent vivre où ils le souhaitent en Allemagne. Ils peuvent également voyager librement en Allemagne. Il y a toutefois une exception : si un endroit est dangereux, par exemple, l'État peut interdire aux gens de s'y rendre. L'État peut également obliger les personnes atteintes d'une maladie contagieuse à rester en quarantaine pendant un certain temps.
L'article 11 est un droit civil. Il ne s'applique donc qu'aux citoyens* allemands. Les citoyens d'autres pays de l'UE ont également ce droit. La raison en est la liberté d'établissement au sein de l'UE.
Article 12 : Liberté de choix de la profession
"Tous les Allemands ont le droit de choisir librement leur profession, leur lieu de travail et leur établissement d'enseignement. L'exercice d'une profession peut être réglementé par une loi ou en vertu d'une loi".
L'article 12 dit que tous les citoyens allemands* peuvent choisir librement leur profession. Cela s'applique aux formations et aux emplois. Les gens ne peuvent pas être contraints d'apprendre un certain métier, d'étudier dans une certaine université ou d'accepter un certain emploi. Mais il n'y a aucune garantie d'obtenir la place de formation ou l'emploi souhaité.
L'article 12 est un droit civique. Il ne s'applique donc qu'aux citoyens allemands. Les citoyens d'autres pays de l'UE ont également ce droit. La raison en est la liberté d'établissement au sein de l'UE.
Article 12a : Service militaire
"Les hommes peuvent être astreints, dès l'âge de dix-huit ans, à servir dans les forces armées, dans la police fédérale des frontières ou dans une association de protection civile".
Il y a un ajout à l'article 12 : l'article 12a dit que l'État peut forcer les hommes à s'engager dans la Bundeswehr - l'armée allemande. Jusqu'en 2011, tous les hommes en bonne santé âgés de plus de 18 ans devaient s'engager dans la Bundeswehr pendant 9 mois. Ils y apprenaient comment se servir d'armes et comment fonctionne l'armée allemande. Ceux qui ne le souhaitaient pas devaient effectuer une autre tâche pendant 12 mois. Par exemple, travailler dans un hôpital. Depuis 2011, il n'est plus obligatoire pour les jeunes hommes de s'engager dans la Bundeswehr. Aujourd'hui, les hommes et les femmes peuvent s'engager volontairement dans la Bundeswehr.
Article 13 : Inviolabilité du domicile
"Le domicile est inviolable. - Les perquisitions ne peuvent être ordonnées que par le juge et, en cas de péril imminent, par les autres organes prévus par la loi et ne peuvent être effectuées que dans les formes prescrites par celle-ci".
Cet article dit que les domiciles sont protégés. Personne n'a le droit de pénétrer dans le logement d'autrui. Ni d'écouter ou d'observer les habitants* qui s'y trouvent. Peu importe qu'il s'agisse d'un appartement, d'une maison, d'une tente, d'une chambre dans un logement collectif, etc. Il y a toutefois une exception : en cas d'urgence, les pompiers ou le médecin urgentiste peuvent entrer dans l'appartement. Même si les habitants* ne le souhaitent pas. Et si une personne planifie ou commet un crime dans son appartement, la police peut y pénétrer. Mais en général, elle a besoin pour cela d'une décision d'un tribunal. Elle ne peut entrer dans l'appartement sans la décision d'un tribunal que si c'est absolument nécessaire. Par exemple, si quelqu'un appelle la police parce que de forts cris de détresse ont été entendus dans l'appartement voisin. Même si les personnes présentes dans l'appartement n'ouvrent pas la porte, la police peut ouvrir la porte de l'appartement.
Article 14 : Propriété
"Le droit de propriété et le droit de succession sont garantis. Le contenu et les limites sont déterminés par la loi. - La propriété est une obligation. Son usage doit en même temps servir au bien commun".
L'article 14 dit que l'État protège la propriété des personnes. Personne n'a le droit de prendre à une personne ce qui lui appartient. Ce n'est que dans des cas exceptionnels que l'État peut enlever quelque chose à une personne. Par exemple, lorsqu'une route importante doit être construite. Si ma propriété se trouve sur cette route prévue, l'État peut s'approprier le terrain, mais il doit me dédommager.
L'article dit également que la propriété doit être utilisée de manière à ce qu'elle profite à tout le monde. Une personne qui possède de nombreuses maisons doit louer des appartements. Si, au lieu de cela, les maisons restent vides et ne sont pas utilisées, l'État peut intervenir.
Article 15 : Foncier et terre
"Les terres, les ressources naturelles et les moyens de production peuvent, en vue de leur socialisation, être transférés en propriété commune ou sous d'autres formes d'économie commune par une loi qui détermine la nature et l'étendue de la compensation".
L'article dit que l'État peut priver une personne de sa propriété. Mais cela ne s'applique qu'aux prairies & forêts, aux mines de charbon, aux usines, etc. L'État peut priver une personne de ces choses. S'il existe une loi correspondante. Ensuite, elles appartiennent à toutes les personnes en Allemagne.
L'article 15 n'a pas joué un grand rôle jusqu'à présent. Lorsque la Loi fondamentale a été écrite, il y avait des opinions divergentes sur la politique économique. On se demandait si les grandes entreprises devaient appartenir à tous les hommes ou si une seule personne pouvait en être le propriétaire.
Article 16 : Citoyenneté
"La nationalité allemande ne doit pas être retirée. La perte de la nationalité ne peut intervenir qu'en vertu d'une loi et contre la volonté de l'intéressé que si celui-ci ne devient pas apatride. - Aucun Allemand ne peut être extradé vers l'étranger. Une loi peut prévoir un régime différent pour l'extradition vers un État membre de l'Union européenne ou vers un tribunal international, dans la mesure où les principes de l'État de droit sont respectés".
L'article 16 dit que personne ne peut être privé de sa nationalité allemande. Il n'y a qu'une seule exception à cette règle : si une loi le permet et que la personne possède une autre nationalité. Il s'agit ainsi de garantir que personne ne devienne apatride. Il existe par exemple une loi qui dit que les citoyens allemands* qui ont combattu pour ISIS peuvent perdre leur nationalité allemande. Mais seulement s'ils ont une deuxième nationalité.
L'article dit également que les citoyens allemands ne peuvent pas être extradés vers un autre pays. Si un autre pays veut traduire un* citoyen*allemand*en justice, celui-ci a le droit de rester en Allemagne. Il y a cependant une exception : si c'est un tribunal d'un pays de l'Union européenne ou un tribunal international, la personne peut y être amenée. La condition est toutefois que la procédure judiciaire y soit équitable.
Cette protection ne s'applique qu'aux citoyens allemands*.
Article 16a : Droit d'asile
"Les personnes politiquement persécutées bénéficient du droit d'asile".
L'article 16 comporte un ajout : l'article 16 bis. Cet article dit que les personnes persécutées politiquement obtiennent une protection en Allemagne. Si une personne est persécutée ou torturée par le gouvernement dans son pays, elle peut vivre en Allemagne. C'est ce qu'on appelle le "droit d'asile". Mais le droit d'asile ne s'applique qu'aux personnes qui arrivent en Allemagne depuis un pays non sûr. Si quelqu'un fuit vers l'Allemagne via un autre pays sûr, il n'obtient pas l'asile. Mais il peut alors être reconnu comme réfugié, par exemple. La protection des réfugiés n'est toutefois pas réglée dans la Loi fondamentale.
Cet article a été introduit dans la Loi fondamentale parce que, sous la dictature nazie, de nombreuses personnes originaires d'Allemagne avaient trouvé protection dans d'autres pays.
Article 17 : Droit de pétition
"Toute personne a le droit, individuellement ou en association avec d'autres, d'adresser par écrit des demandes ou des plaintes aux autorités compétentes et à la représentation du peuple".
L'article 17 dit que toute personne en Allemagne peut adresser une requête ou une plainte directement au gouvernement ou aux autorités. L'État doit examiner toutes les demandes ou plaintes. Et il doit y répondre. Si une personne veut demander quelque chose ou se plaindre, elle peut simplement écrire une lettre ou un e-mail au gouvernement ou à l'autorité compétente (par exemple, l'administration fiscale). La seule condition est que le nom et l'adresse de la personne qui demande soient mentionnés dans la pétition.
Article 18 : Déchéance des droits fondamentaux
"Quiconque abuse de la liberté d'expression, notamment de la liberté de la presse, de la liberté d'enseignement, de la liberté de réunion, de la liberté d'association, du secret de la correspondance, des postes et des télécommunications, de la propriété ou du droit d'asile, pour lutter contre l'ordre fondamental libéral et démocratique, est déchu de ces droits fondamentaux. La déchéance et son étendue sont prononcées par la Cour constitutionnelle fédérale".
Cet article stipule que personne ne peut violer les droits fondamentaux. Si une personne viole les droits fondamentaux, elle perd ses droits fondamentaux. De cette manière, l'État peut se défendre si une personne ou un groupe porte atteinte aux droits fondamentaux. Il s'agit ainsi d'éviter que les droits fondamentaux ne soient menacés. Seule la Cour constitutionnelle fédérale peut décider de priver quelqu'un de ses droits fondamentaux.
Jusqu'à présent, l'État a tenté quatre fois de priver quelqu'un de ses droits fondamentaux. La Cour a refusé à chaque fois.
Article 19 : Restriction des droits fondamentaux
"Dans la mesure où, conformément à la présente loi fondamentale, un droit fondamental peut être limité par une loi ou en vertu d'une loi, la loi doit s'appliquer de manière générale et non pas seulement à un cas particulier. - En aucun cas, il ne peut être porté atteinte à l'essence même d'un droit fondamental. "
L'article 19 dit que l'État ne peut pas apporter de grandes modifications aux droits fondamentaux. L'État ne peut apporter que de petites modifications. Mais ces modifications doivent alors s'appliquer à tous les individus. Il est interdit de faire des exceptions uniquement pour un certain groupe de personnes. Si une personne estime que l'État viole ses droits, elle peut le poursuivre en justice.
Important
Les droits fondamentaux sont les droits les plus importants dont disposent les personnes en Allemagne. Il est important de connaître ses droits. Les droits nous protègent et protègent notre vie.
Source: handbookgermany.de