Conflit au Proche-Orient - Les efforts diplomatiques de désescalade se poursuivent
Alors que l'armée israélienne a étendu ses opérations terrestres à l'ensemble de la bande de Gaza, les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit se poursuivent.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a parlé de la situation à Gaza avec le président israélien Isaac Herzog ainsi qu'avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans son vol de retour de la conférence sur le climat à Dubaï, a annoncé la Maison Blanche. Le secrétaire d'État Antony Blinken s'est également entretenu avec l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, sur "les efforts en cours pour permettre le retour en toute sécurité de tous les otages restants et pour augmenter l'aide aux civils dans la bande de Gaza".
Les Etats-Unis en faveur d'une solution à deux Etats
Harris aurait réaffirmé le soutien des Etats-Unis au droit d'Israël à l'autodéfense. Elle a également exprimé son inquiétude face aux mesures qui pourraient conduire à une escalade des tensions, comme la violence des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie. Elle a rappelé l'importance de la planification pour le lendemain de la fin des combats à Gaza, a-t-on appris.
Les Etats-Unis s'engagent pour une solution à deux Etats. Elle l'a également dit à Abbas. Harris a assuré Abbas du soutien des Etats-Unis "pour le peuple palestinien et son droit à la sécurité, à la dignité et à l'autodétermination". Le peuple palestinien a besoin d'une "perspective politique claire", a encore fait savoir la Maison Blanche.
Attaques aériennes et offensive terrestre
La guerre a été déclenchée par le pire massacre de l'histoire d'Israël, perpétré le 7 octobre par des terroristes du Hamas et d'autres groupes extrémistes en Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza. Côté israélien, plus de 1200 personnes ont été tuées et environ 240 otages ont été emmenés à Gaza.
Israël a réagi par des raids aériens massifs, un blocus de la zone côtière et a lancé une offensive terrestre fin octobre. Israël a désormais étendu cette dernière au sud, où des centaines de milliers de civils en quête de protection s'étaient réfugiés à la demande d'Israël. Selon les autorités sanitaires du Hamas, plus de 15 500 personnes ont déjà été tuées dans la bande de Gaza. Ce chiffre est actuellement invérifiable.
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Source: www.stern.de