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Des experts critiquent la déclaration sur la santé lors de la conférence sur le climat

Plus de 120 pays souhaitent renforcer la recherche et les mesures visant à prévenir les effets du changement climatique dangereux pour la santé. La déclaration adoptée présente toutefois des lacunes.

La conférence mondiale sur le climat COP28 se déroule cette année à Dubaï. Photo.aussiedlerbote.de
La conférence mondiale sur le climat COP28 se déroule cette année à Dubaï. Photo.aussiedlerbote.de

COP28 - Des experts critiquent la déclaration sur la santé lors de la conférence sur le climat

Des experts de la santé ont critiqué une déclaration adoptée par plusieurs Etats lors de la conférence mondiale sur le climat, la jugeant trop faible. "Les énergies fossiles ne sont même pas mentionnées, alors qu'elles sont les principales responsables du changement climatique et donc des effets sur la santé", a déclaré à Dubaï l'expert Jess Beagley de la Climate and Global Health Alliance, une coalition d'organisations de santé du monde entier. D'autres experts ont également critiqué le communiqué.

La déclaration publiée par l'hôte de la conférence sur le climat - les Emirats arabes unis - à laquelle se sont ralliés plus de 120 pays, veut certes renforcer la recherche et les mesures qui empêchent les conséquences dangereuses du changement climatique sur la santé - mais on cherche en vain dans le texte les mots "sources d'énergie fossiles" ou "abandon des énergies fossiles". La question de savoir si la conférence sur le climat dans l'Etat pétrolier pourra se mettre d'accord sur l'abandon du charbon, du pétrole et du gaz au niveau mondial est considérée comme l'un des points les plus controversés de la conférence sur le climat.

L'Organisation mondiale de la santé et plus de 40 médecins du monde entier ont appelé à Dubaï à accélérer l'abandon des énergies fossiles. Les gouvernements étatiques devraient mettre en pratique les annonces qu'ils ont faites en matière de protection du climat.

Les experts de la santé ont mis en garde contre les "diversions dangereuses" telles que le stockage du CO2 ou la géo-ingénierie, dans lesquelles certains États placent leurs espoirs pour lutter contre la crise climatique. Mais en réalité, ces technologies sont considérées comme scientifiquement controversées, très coûteuses et difficilement modulables à grande échelle.

"Le fait est que la crise climatique et la crise sanitaire sont une seule et même chose", a déclaré l'envoyé spécial américain John Kerry à Dubaï. "Elles sont totalement liées".

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Source: www.stern.de

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