Les associations caritatives demandent plus d'argent au Sénat
Les rangs des associations caritatives berlinoises critiquent clairement la coalition gouvernementale noire-rouge. AWO, Caritas, Diakonie, Paritätischer Berlin, la communauté juive et la DGB demandent plus de soutien financier en vue de la phase finale des discussions budgétaires à la Chambre des députés de Berlin. "Si le Sénat ne finance pas mieux les organismes indépendants, de nombreuses offres ne pourront pas être maintenues", ont-ils fait savoir mercredi. "Avec des conséquences dramatiques pour le Land de Berlin".
Andrea U. Asch, présidente du Diakonie, a fait remarquer que, selon une enquête récente, 40 pour cent des organisations sociales indépendantes dans toute l'Allemagne ont déjà dû restreindre ou supprimer des offres et des prestations pour des raisons financières.
"Dans cette situation, le Sénat ne pense pas à compenser l'immense augmentation des frais de matériel et de personnel des organismes indépendants". Si le Land ne prend pas résolument des mesures maintenant, l'aide, le conseil et le soutien dont de nombreuses personnes ont besoin d'urgence à Berlin disparaîtront, a averti Asch. Oliver Bürgel, directeur de l'association Arbeiterwohlfahrt au sein de la fédération régionale de Berlin, a ajouté : "Sans un financement fiable, durable et suffisant, les prestations sociales devront être réduites ou totalement supprimées". Gabriele Schlimper, directrice de l'association caritative paritaire allemande au sein de la fédération régionale de Berlin, a salué le fait que les coupes initialement prévues dans le secteur social du projet de budget 2024/2025 n'aient pas eu lieu. "Mais cela ne suffit pas. En raison de l'immense augmentation des coûts, il y a d'importantes lacunes de financement dans de nombreuses organisations sociales. Elles doivent être comblées".
Les associations caritatives libres ont averti qu'il manquerait de l'argent pour l'administration, les loyers, le matériel et l'énergie si Schwarz-Rot n'en rajoutait pas. "Les logements et les locaux commerciaux ne sont guère ou plus abordables, les collaboratrices et collaborateurs qualifiés ne peuvent se voir proposer que des contrats à durée déterminée, les postes d'apprentis ne sont pas financés".
Source: www.dpa.com